Catégories
Les Aventures Croustillantes +18 ans

Niels, la Moustache, 137

Casquette vissée sur la tête, un style incertain sorti des années 90, les yeux bien bleus et … Une superbe moustache.

Moustache, Photo by Alan Hardman on Unsplash

La semaine est passée vite, mes amants précédents sont partis. Tant mieux d’ailleurs, j’ai envie de nouveautés et j’attends de nouvelles proies.

Ce soir, c’est vendredi, c’est soir de chasse… Pourtant je ne me sens pas l’âme d’une guerrière. Je ne suis pas sûre d’avoir l’énergie de chasser. Peut être que d’aller à la salle de sport juste avant la soirée n’était pas une bonne idée ?

Beaucoup de monde, mais pas beaucoup de potentiels

L’auberge est pleine à craquer. On sent que les choses reprennent leur cours. On se presse autour de la table de billard, autour de la table de la cuisine. Ça parle anglais, espagnol, italien, français, allemand. Ça danse, ça chahute, ça chante, ça discute.

Je me sens envahie dans mon espace, je ne sais pas où me mettre, avec qui discuter. Je ne sais pas où donner de la tête. Et je peine à trouver une proie potentielle. Trop petit, trop gros, en couple, trop compliqué…

Mes potes me demandent qui sera la prochaine proie, ils ont hâte de savoir sur qui mon dévolu tombera. Je me sens un peu sous pression. Euh, je chasse pour le plaisir d’abord, hein. On verra si ce soir, j’en ressens l’envie.

Une petite flamme se rallume en moi, le vin fait son effet, il réveille mes instincts primaires, mes envies, ma soif de sexe. Oui, je sens que ce soir, je vais croquer un bout de chair fraîche… Mais qui ?

Deux proies potentielles

Mes yeux parcourent l’assistance… Hum Hum, ça va être compliqué de trouver de quoi me mettre sous la dents.

Ce n’est pas qu’ils sont tous moches, mais le choix est important. Il faut quelqu’un d’assez ouvert, de célibataire, et qui ne connaît pas l’existence du blog. Oui il faut aussi quelqu’un qui ne s’attendra pas à avoir plus, et un mec auquel je ne m’attacherais pas…

Ah je repère une première proie.

Il est occupé à parler avec une petite blonde sexy. Elle a un mec, pas d’inquiétude. Il est de taille moyenne, il a une drôle de coupe de cheveux. Anglais, à ce qu’on m’a dit. Il a les yeux bleus perçants et un joli sourire. Un peu jeune, mais il ferait un bon quatre heures.

Et puis, il y a aussi Monsieur Moustache. Je l’avais déjà repéré depuis quelques jours. Il est là depuis un peu moins d’une semaine…

Allemand, taille moyenne, corpulence moyenne. Casquette vissée sur la tête, un style incertain sorti des années 90, les yeux bien bleus et … Une superbe moustache.

La moustache, atout séduction

Ah les moustaches… ça me laisse rêveuse…

Peut être que c’est l’effet Narcos, le retour du vintage, ou le souvenir d’un vieux porno des années 80 mais un homme à moustache a une petite longueur d’avance. Ça m’émoustille…

Du coup, Niels l’allemand a beau avoir le regard un peu vide et un air pas franchement intelligent, il fait naître une vague de désir sous ma jupe en en jean.

Bon le problème, c’est que ce soir, je ne me sens pas l’âme très courageuse. La panthère est un peu flemmarde. Je ne suis pas aussi affamée que la semaine dernière, le vin m’endort un peu, et je ne sais pas si j’oserais être aussi directe. Et puis il drague une pote à moi, hum, je crois qu’il a déjà sa préférence.

Je profite de la soirée on verra.

La moustache, un bon moyen d’entamer la conversation…

Comme on dit l’occasion fait le larron… Eh bien, ce soir c’est le cas.

Je me tiens près de la table de la cuisine, il sort des toilettes, il n’a pas le choix, il va passer à côté de moi. Un pas sur la gauche, et je lui bloque le passage. « Nice Moustache ! You’re look like a pornstar of the 80’s ». « Haha, and you love it ? » il enchaîne, son regard pétille. Il ne va pas être dur à convaincre… « Oh yes, and my wash machine is broken, could you help me ? ». Il rit, me dévisage, et il ajoute : « Let’s go for sex then. » Je hoche la tête, je lui prends la main. Il a un sourire béat, il n’y crois pas.

20 secondes, il m’a fallu 20 secondes pour ramener la proie dans ma tanière.

Les choses sérieuses commencent

Pas de bisous, pas le temps, on se presse dans le couloir, bouteille d’eau à l’extérieur de la chambre. Une fois arrivés, on s’embrasse, son baiser est sauvage et plein de désir.

Je m’éloigne, il faut que je passe aux toilettes avant. Je le laisse dans ma chambre. Ne disparais pas Mon petit moustachu !

Quand je reviens, il a enlevé sa veste, son pantalon et il s’apprête à enlever son tee shirt. Monsieur est pressé ?

En me voyant, il se jète sur moi de nouveau. Les baisers sont intenses et ses mains se pressent pour m’enlever mes vêtements. La chemise vole, la jupe et les collants aussi. Il ne s’attend pas à ce qu’il y a en dessous.

Ne me demandez pas pourquoi, mais ce soir j’ai mis un body, un beau body en dentelle. J’avais envie de me sentir belle dessous… Ah bah, je peux vous dire que ça fait mouche.

Il détaille mes courbes mises en valeur dans la pièce de dentelle. Son caleçon va exploser si je ne sors pas le petit oiseau de sa cage. Il me retourne, me penche sur le lit, il passe ses mains sur mon sied.

Ttttt jeune homme, encore un qui n’est pas très porté préservatif, je me dégage, j’en attrape deux… On ne sait jamais…

Un drôle de prépuce

Je dégage son caleçon, son pénis est de bonne taille. Il a cependant une petite particularité, son prépuce ne descends pas, il reste sur son gland. Je tente de le baisser, mais impossible, il n’est pas assez ouvert, je vais lui faire mal.

Ok on fera avec tant pis. Ce n’est pas si gênant que ça. Mes lèvres oeuvrent un peu, puis il reprend la main. À son tour, il s’occupe de moi. C’est court mais plutôt bon.

Il ne se contente pas de lécher mon abricot, mais descend un peu plus bas… Ça présage de la suite, aurait-il d’autres intentions ?

Sauvage

C’est bon, nous sommes chauds, il enfile le préservatif. On enchaîne les positions, debout au début, puis on passe sur le lit. Il est doué et avec mes doigts qui jouent la plus belle des symphonies, je monte assez vite.

On finit en missionnaire, je sens qu’il va venir. Je gémis, mais il en demande plus. « Be loud for me, baby ». Ok… Euh, bon bah je vais essayer. Je ne suis pas une crieuse, mes orgasmes sont silencieux, souffle coupé, léger gémissement, tête basculée en arrière.

Je tente un premier gémissement plus haut, il m’incite à continuer. Aller c’est parti, je simule des gémissements. Comment cela peut-il l’exciter ? Je suis une piètre actrice porno et les sons qui sortent de ma gorge sont tout sauf réalistes.

Il se tend, pousse un drôle de grognement et s’écroule sur moi. On reste ainsi quelques minutes. Puis nous nous rhabillons.

Parfait, j’ai parié sur le bon cheval, pas trop long, pas trop court, sauvage, et pas romantique pour un sou !!

Il n’en revient pas, il est heureux comme tout. Il me répète qu’il devrait y avoir plus de filles comme moi. Plus de filles qui ne tournent pas autour du pot, qui savent ce qu’elles veulent et qui l’assument. Pas faux… Mais ça me rendrait la tâche bien plus difficile ;).

Second round de Monsieur Moustache

On revient tous les deux à la soirée, un sourire en coin. Petit débrief avec les amis. Je l’ignore un peu, en lui lançant quelques oeillades de temps en temps… J’ai bien envie de recommencer.

Je commence à sentir mes hormones qui s’excitent de nouveau. Il n’est pas loin, je pars le chercher… Mes mains se font baladeuses, mon regard brûlant se plante dans le sien.

Ma coloc passe près de nous, « You have 30 minutes guys, then I’m gonna go to sleep. ». Pas de temps à perdre, pourtant il hésite. Après quelques secondes à le tanner, il confesse qu’il n’est pas sûr de pouvoir le faire de nouveau. Je secoue la tête… Evidemment que tu vas pouvoir… c’est mal me connaître, chaton.

Je l’entraîne vers la chambre, on a déjà quelques minutes de retard. Arrivés dans la tanière, il m’embrasse sauvagement, puis il s’assoit sur le lit. Il réitère, il ne va pas pouvoir. Par contre, il n’est pas contre un strip tease… Je vois ça comme une opportunité d’arriver à mes fins.

Lentement, je me débarrasse de chacun de mes vêtements, mon regard planté dans le sien. Je vois son entrejambe se gonfler, je me place dos à lui et je m’occupe de moi, puisqu’il ne semble pas vouloir bouger.

Avec le dildo ?

De le savoir aussi excité de me regarder me donne envie de plus. « Tu ne peux vraiment pas ? » je demande innocemment en attrapant mon sextoy. Une lueur de désir brille sur ses pupilles.

Il me regarde jouer, me caresse et finit par enfiler le préservatif que je lui tends. Enfin, il participe. C’est sauvage, c’est bon. Sans beaucoup d’efforts, il me convainc d’accepter son envie.

Ses coups de bassins et les vibrations de mon sextoy font le reste. Au moment où je sens qu’il va terminer, j’intensifie la vitesse de mon dildo. L’orgasme est presque simultané.

Durant tout le coït, il garde sa casquette. J’ai l’impression de vraiment coucher avec un acteur des années 80 !

On s’allonge trente secondes dans le lit. On rit, c’était intense. Hop hop la demi heure est déjà terminée. Il est temps de rejoindre le rez-de-chaussée.

Aller encore une fois…

Retour à la soirée. Presque tout le monde est parti se coucher. Je suis déçue.

Je parle à quelques uns des survivants. Puis certains de mes potes rentrent. Les amis de mon amant partent, on se retrouve tous les deux près du billard. Mes potes affalés dans le canapé me taquinent bruyamment. J’essaie de convaincre Moustache de recommencer une dernière fois, dans son lit ou ailleurs. Il est fatigué, il a envie de se coucher. Pourtant, il est là, il m’attend.

Une dernière blague de mauvais goût, je discute trois secondes avec les rigolos. Je me retourne, il a disparu. Je fais quelques pas, ouf il m’attend dans l’entrée.

On s’embrasse. Il s’excuse, il est fatigué… On monte l’escalier. Face à sa chambre, je tente le tout pour le tout, regard de braise, parole susurrée et il me suit dans la salle de bain des Hommes.

On ne choisit même pas une douche, on fait ça face au lavabo. Préservatif glissé dans mon soutif, hop hop et c’est reparti.

Sauvage et savoureux, c’est court mais exquis. Juste ce qu’il faut pour une bonne nuit de sommeil. On se quitte un sourire aux lèvres.

Une réponse sur « Niels, la Moustache, 137 »

Laisser un commentaire